Où est passé l’amour ?

La vie est un don. L’amour est source de vie. Une vie sans amour est une vie sans lumière. De nos jours, l’être humain est devenu égoïste, insensible, coupable de la souffrance de son prochain. Nos cœurs sont-ils devenus des pierres ?

Pourquoi tant d’animosité envers les gens ?

Qu’est-ce que l’on gagne à vouloir détruire son semblable ?

Nous tenterons d’apporter des réponses à ces questions.

L’amour renvoie, au sens général, à un profond sentiment de tendresse et d’empathie envers une personne. L’amour se nourrit de la différence et du respect de l’un pour l’autre. L’amour joue un rôle fondamental dans la vie des individus et dans la société dans son ensemble.

Mais avant d’aimer son prochain, il faut d’abord s’aimer soi-même. S’aimer soi-même, c’est s’accepter tel que vous êtes, avec vos forces et vos faiblesses. L’amour de soi est la clé pour s’ouvrir aux autres.

Pourquoi il y a peu d’amour entre les personnes ? Chaque jour des personnes sont tuées à cause de la méchanceté de certaines personnes.

Nous faisons allusion aux guerres et conflits armés qui causent d’innombrables souffrances et destructions, souvent motivées par des intérêts politiques, économiques ou territoriaux.

À cela s’ajoute des actes de violence tels que les meurtres, les viols, les agressions sont malheureusement trop courantes.

La discrimination fondée sur la race, l’ethnie, la religion, le genre ou d’autres caractéristiques est une forme insidieuse de méchanceté qui prive les individus de leurs droits et de leur dignité. La discrimination n’engendre que la haine. Le monde est fou. Dire qu’en 2024, il y a toujours le racisme. Aucune race n’est supérieure ou inférieure à une autre. Il n’existe qu’une seule race, c’est la race humaine.

L’exploitation des enfants comme la mendicité, ainsi l’exploitation sexuelle et le trafic d’êtres humains représentent des formes extrêmes de méchanceté qui persistent.

Les riches qui s’enrichissent au détriment des pauvres, contribuant à perpétuer les inégalités sociales.

Répandre une fausse rumeur pour détruire quelqu’un.

La haine en ligne fait référence à l’utilisation d’internet pour propager des discours haineux, des attaques, des insultes ou des discriminations envers certaines personnes en raison de leur race, religion, origine ethnique, genre, handicap. Bon nombre de personnes ont mis fin à leur jour à cause de la haine qu’elles ont subie. Plutôt que de répandre l’amour, nous répandons l’animosité. La haine n’a pas sa place dans ce monde. L’incompréhension mène loin à l’unité.

Sur les réseaux sociaux, les individus semblent de plus en plus odieux les uns envers les autres. Les nouvelles technologies exacerbent ce trait de caractère. On se sent plus libre d’être méchant derrière un écran. D’autant qu’avec les réseaux sociaux, on se sent plus légitime de critiquer ouvertement, et cela passe parfois par des commentaires méchants. La méchanceté est banalisée. Derrière un écran, il n’y a plus de règles.

En cas d’incendies ou d’accident de la route, on filme avec nos téléphones portables pour pouvoir le diffuser sur les réseaux sociaux au lieu de venir en aide. L’indifférence peut coûter une vie.

Et pourtant, nous sommes tous nés avec un cœur. D’après la citation de Jean-Jacques Rousseau : « L’homme naît naturellement bon et heureux, c’est la société qui le corrompt et qui le rend malheureux. » La méchanceté est la noirceur de l’âme. Lorsqu’un enfant vient au monde, il est comme une page vierge. Ce sont les expériences qu’il va vivre ainsi que le cadre dans lequel il évolue qui influenceront son comportement futur. C’est aux parents de lui inculquer de bonnes valeurs, de lui apprendre à différencier le bien du mal, et à identifier la méchanceté. S’ils ne lui apprennent pas très tôt à développer une conscience morale ainsi qu’à distinguer les différents degrés de violence, il ne saura pas si ce qu’il fait est mal. Les causes de la méchanceté sont parfois leur passé lourd, entre carences et violences, entre règles familiales viciées ou faussées. En d’autres termes, cette volonté de faire du mal est due à des traumatismes liés au passé. Il y a toujours une raison derrière un acte de méchanceté, aussi absurde ou incompréhensible soit –elle. Il ne faut pas oublier qu’on ne choisit pas d’être méchant : on le subit, puis on le fait subir aux autres.

Il faut aussi rappeler que l’homme est fait d’amour et de haine, c’est un être ambivalent.

Cela incombe à l’entourage de venir rappeler les règles, de nous aider à canaliser nos émotions et de nous faire comprendre que la bonté est nécessaire ici-bas.

Heureusement, la méchanceté peut se soigner par l’amour, l’écoute et la prise en considération de l’autre.

La vie nous apprend beaucoup sur la façon d’aimer. Il est facile d’aimer les personnes avec lesquelles nous nous entendons bien, mais le véritable amour est celui qui ne dépend ni des circonstances, ni des personnes.

Vous devez vaincre le mal par le bien, ou dans ce cas-là, la grossièreté par la douceur. Ce n’est pas parce qu’une personne se comporte mal que vous devez agir de même ! En premier lieu, vous devez commencer par écouter avec calme. La solution face à une personne qui se comporte de manière grossière avec vous est de lui répondre avec douceur et bienveillance. Vous verrez qu’immédiatement, la personne en face de vous se raisonne et se calme. L’amour apaise les situations. Il est essentiel d’apprendre à écouter. L’amour écoute avant tout. Il cherche à découvrir l’autre, à comprendre ce qu’il peut ressentir. L’amour est indulgent et nous appelle à pardonner.

Aimer son prochain, c’est traiter les autres avec bienveillance, compassion et respect, et agir pour leur bien-être et leur bonheur, tout comme nous le ferions pour nous-même.

Aimer son prochain implique souvent de tendre la main à ceux qui sont dans le besoin, de pardonner les erreurs et les offenses, de cultiver les relations positives et bienveillantes avec les autres membres de la communauté humaine.

L’être humain a toujours commis des actes atroces, y compris par pure méchanceté. Le paradis sur terre est certes une illusion, mais on peut faire de notre monde un havre de paix où règne l’amour, le respect et la compassion envers son prochain.

En somme, l’amour est essentiel à notre bien-être et à notre épanouissement en tant qu’êtres humains. Cultiver l’amour dans nos vies, que ce soit à travers nos relations personnelles, notre engagement social ou notre compassion envers les autres, contribue à créer un monde plus heureux, plus harmonieux et plus équilibré.